Nos pistes de progression
Attention, billet croustillant en vue ! Nous vous en avions parlé dans le billet précédent « pourquoi vous nous faites confiance ? », il était hors de question de ne pas laisser la parole à nos détracteurs. Histoire de cohérence et de transparence.
Les auteurs que j’ai rencontrés ont d’ailleurs accepté de répondre à mes questions sans aucune difficulté, preuve des bonnes relations que nous entretenons encore.
Par contre, je vous avoue un petit souci dans la rédaction de ce billet… Gilles a trouvé très peu d’auteurs ayant préféré une autre maison d’édition ;).
Des prix trop élevés
Lorsque j’ai eu Mathieu Amaral Coelho au téléphone, il m’a expliqué très simplement pourquoi il avait préféré une autre maison d’édition : le prix d’acquisition de ses livres.
Note de l’éditeur : L’ensemble des coûts d’édition sont à la charge de Nombre7, seuls les livres destinés à l’auteur sont à sa charge. Il peut les acquérir avec une remise de 30 à 40 % sur le prix de vente publique.
Jeune indépendant qui lance sa boîte, Mathieu m’indiquait que malgré sa forte envie de porter loin son roman Entre Deux Mondes, il n’avait absolument pas l’argent pour acheter des livres.
Il a malgré tout signé avec un autre éditeur… Et malheureusement, sans en être satisfait…
Il semblait regretter la situation et surtout la proximité de l’équipe de Nombre7 qu’il avait perçu mais ne pouvait faire autrement.
Peut-être reverrons-nous Mathieu un jour ?
Une absence des ouvrages en librairie
Voilà un passage éclair chez Nombre7. Nadine Blaquière a signé son contrat en juin 2018 et l’a dénoncé en août de la même année ! Nous avons voulu en savoir un peu plus.
Si Nadine a apprécié l’ambiance de Nombre7 et le professionnalisme de l’équipe, elle estime que tous les moyens n’ont pas été déployés pour favoriser la vente de son ouvrage Les Nuits Secrètes de Marilyn qui a été très peu vendu durant ses 2 mois chez nous. Alors qu’il avait été repéré par d’autres maisons d’édition…
Nadine m’a expliqué que le système de Nombre7 et le fonctionnement en flux tendu expliquait sans doute son insatisfaction. Avec un tel système, il est impossible de trouver son livre chez un libraire !
Note de l’éditeur : nous avons fait le choix de ne pas pratiquer de dépôt en librairie. Les libraires sont informés de nos publications, ils peuvent très facilement se les procurer. Nous savons vain toute tentative de laisser des livres en dépôt, livres qui nous seront retournés au bout de deux mois dans un tel état qu’il devront finir au pilon.
Nous abandonnons la place aux Houellebecq, Musso et autres auteurs bankables qui font les bons chiffres des librairies.
Par ailleurs, Nadine estime que les auteurs chez Nombre7 doivent en faire trop pour la promotion de leurs ouvrages : organiser les séances de dédicace, démarcher les librairies… selon elle, tout ceci devrait être pris en charge par Nombre7, pas par les auteurs eux-même.
Nadine est partie toutefois sans aucune rancune ni rancœur et semble très heureuse aujourd’hui du parcours de son livre. Nous lui souhaitons de belles ventes !
Nous nous adaptons
Ne dit-on pas qu’il faut de tout pour faire un monde ? Des auteurs insatisfaits, nous en aurons encore et finalement, c’est plutôt pas mal, cela nous oblige à nous remettre en question sans cesse, à nous améliorer, à bousculer nos habitudes et nos fonctionnements.
Nous sommes toujours à votre écoute et d’ailleurs, nous avons entendu Nadine et Radia nous a rejoint à la rentrée en tant qu’agent littéraire.
Alors, si vous avez des messages à nous faire passer, c’est le moment ou jamais !
Olivia Mahieu – Rédactrice web chez Nombre7 Editions