Petites histoires d’auteurs pour répondre à LA question
« Qu’est ce qui a donné le déclic d’écrire et de publier votre première œuvre ? »
« 2007. J’écris une nouvelle, je l’envoie à quelques éditeurs qui me disent aimer, mais UNE nouvelle, qu’en faire ? Alors, j’en écris une autre, puis deux autres. Un jour, je reçois mon livre, avec mon nom dessus, juste pour lire de la fierté dans les yeux de mon fils. Sans doute la raison pour laquelle je continue d’écrire. »
« Aux PDR (Putain de Rencontres) à Lyon en 2016 et les amies Escortes présentes m’ont donné envie d’écrire des passages de leur vie. Toutes m’ont encouragée : « Parle de nous s’il te plait, Iris » (c’était mon pseudo de TdS). J’ai réuni, mélangé, arrangé tous ces témoignages. J’ai pleuré quand j’ai eu connaissance de la couverture. On a fait un apéro au champagne ensemble. Toutes ont adoré le terme « Les Princesses de la nuit » proposé par Nombre 7 Éditions. Merci à elles, sinon ce livre n’aurait jamais existé. »
« À L’âge de 7 ans ma cousine m’a demandé ce que j’aimerais faire plus tard, je lui ai répondu, je sais lire et écrire, je serai poète ou facteur…. J’avais des rêves d’homme de lettres. Alors à 17 ans , j’ai répondu à une annonce d’un éditeur qui cherchait des poèmes ! C’était en 1970…
Mon premier recueil est paru en 1971 aux éditions Syndicales, il fallait simplement à l’époque que je m’engage à en vendre 100 exemplaires ce qui a fait peur à mes parents ! »
Hervé Garan
« Après mon divorce je ne pouvais plus monter sur les planches, deux enfants avec moi… Une autre façon d’être joué en étant imprimé… mon meilleur souvenir ce fut lorsque j’ai vu mon nom en tant qu’auteur sur le fronton d’un théâtre et lorsque le lendemain de la représentation les spectateurs me reconnaissaient dans la rue, en tant qu’auteur et comédien!
La, oui, tu es fier de toi!! »
« À 20 ans j’ai voulu écrire, et puis non.
Pas de temps pour cela.
Passé 50, je me suis endormi avec la fin de mon roman en tête.
Au réveil, il fallait que j’écrive l’histoire qui menait à cette fin. »
« Juillet 2008 je termine ma carrière de « pourri de contrôleur Sécu ». Je décide de faire savoir que je ne suis pas un pourri. Je rédige une cinquantaine d’anecdotes de mon boulot pour apprendre à ma famille et au public ce que fut ma vie professionnelle. Printemps 2009, publication de « Contrôler c’est trop dur, et frauder c’est pas beau ». MidiLibre est magistral, le camion qui me livre le stock me fait chialer de joie, les invitations diverses des libraires, radios, télés locales et organisateurs de salons me subliment. Le pied! Je suis écrivain, et les lecteurs sont très étonnés par ce qu’ils découvrent. »
« Pour ma part, c’est un rêve d’enfant, où j’avais tous ces livres dans ma bibliothèque dans ma chambre avec toutes ces couleurs sur ces différentes couvertures, et je me suis dit à l’époque « un jour j’aurai le mien avec mon nom dessus » puis est venu le fait de connaître puis côtoyer la poésie et d’aimer ces sons rien qu’avec des mots 🙂 d’abord à apprendre les textes, puis en les écrivant. Voilà comment est né mon premier recueil »
« Après la mort de ma belle-mère, je me suis dit que je devais mettre mon projet à terme. Tant de cahiers commencés depuis ma plus tendre enfance, tant d’histoires qui fourmillaient dans ma tête, mais je n’osais pas franchir le cap. Alors je me suis attelée à mon projet de roman fantastique et les deux premiers tomes ont vus le jour sous mon vrai nom dans une petite maison d’édition pour ma plus grande fierté et celle de mes enfants, et à ma grande surprise un succès inespéré à la clef. Puis mon mari a demandé le divorce et j’ai craqué, il me fallait écrire ma vie qui n’avait pas été facile tout le temps et mon dernier bébé est né sous mon nom de plume, mais mon éditeur n’existait plus, recherche à nouveau d’un éditeur et chez Nombre7 ils ont adoré… en attendant de recorriger le tome 3 de ma série fantastique afin de leur soumettre mes 3 tomes. Voilà comment j’ai vu mon nom sur une jaquette et mes bébés prendre leurs envols. »
« J’ai toujours écrit et publié dans des blogs avec un pseudonyme. Et puis, un jour, j’ai osé montrer mes mots. Mon entourage, des anonymes, mon environnement professionnel ont soutenu mon écriture en m’encourageant à écrire un roman. Je le souhaitais utile. Je tenais absolument à parler de la violence conjugale, de la petite violence ordinaire qui consiste à ne pas regarder l’autre, à ne pas l’écouter lorsqu’il parle, de la violence de la maltraitance, de la violence de la séparation, de l’usure du couple. Mais je tenais à mettre de la douceur sur tous ces maux pour ne pas faire fuir les lecteurs et lectrices et pour qu’à la fin de mon roman il y ait une prise de conscience de la violence qu’engendre celle qui échappe au regard de certains. J’ai décidé d’écrire ce roman le jour où j’ai cessé d’avoir peur … « Elle ne pleure pas, Madeleine » aura permis des rencontres, des confidences et l’éveil de consciences ! J’ai réalisé mon rêve d’enfant et je poursuis mon combat dans la lutte de toutes les formes de violence. C’est un vendredi 13 que j’ai rencontré Christophe Lahondès pour lui remettre mon manuscrit. Je n’ai pas besoin de gagner au loto après ça, je suis riche de cette expérience ! »
« Mon premier poème je l’ai écrit suite à un événement assez dur dans ma vie le décès de mon père, j’avais presque 6 ans.
Je pleurais non-stop et je n’arrivais pas à dire les mots justes. J’ai rencontré plusieurs psychiatres, mais une catastrophe. Ma dernière psy m’avait donné une idée écrire sans m’arrêter tout ce que je ressentais.
À 7ans j’ai écrit mon 1er poème
Il s’appelait
» où es tu donc parti «
À cet instant je savais ce que je voulais faire : écrire pour des personnes qui comme moi ne parvenaient pas à exprimer leur souffrance.
À 10 ans j’ai compris que ma meilleure thérapie a été la poésie, j’écrivais tous les soirs
Et quand ma famille a lu mes écrits ils m’ont dit que je n’y arriverais jamais vu mes lacunes en orthographe j’ai abandonné quelques années, mais dans ma tête c’était le bordel et j’ai réécrit avec comme but voir mon nom sur une couverture
Chose faite le 29 janvier 2020
J’ai accompli mon rêve d’enfant. »
« Certains rêves deviennent réalité, c’est le cas de mon roman
» Satine » dont l’intrigue a surgi de mon imagination durant mon sommeil.
Quand on dit que la nuit porte conseil… mais attention, quelquefois, le réveil peut être douloureux, fut-ce t-il bercé par la douce musique d’un écrivain musicien ! »
« je suis animatrice bénévole depuis 16 ans ,d’une section « stop kilos » que j’ai créée moi-même en 2005 après avoir perdu 26 kilos.
Avec ce livre, je veux transmettre a un plus grand nombre tout ce que j’ai acquis ,tout ce que j’ai compris, guider les gens vers cette joie bien spécifique de la perte de poids, leur dire c’est possible sans régimes imposés, sans ventes de produits.
Et alors c’est une autre vie ….
aller ensemble vous et moi,vers une réussite durable c’est mon but »
Marie Pierre Jungas
« Une drôle d’idée d’histoire qui m’est venue une nuit, alors que je travaillais en tant qu’infirmière en réanimation. Ça a été le début de « Déterminés » que j’ai commencé à écrire… + de 20 ans plus tard. Depuis, je n’ai pas arrêté ! »
« Me raconter en 5 lignes, moi qui suit un bavard incorrigible, c’est me condamner à mort, mais je vais néanmoins tant que je vis encore m’exécuter. Ce qui m’a poussé à écrire mon livre c’est tout simplement avoir eu connaissance d’un éditeur dénommé Nombre7. Le 17 est mon nombre fétiche, une raison tout à fait stupide de raconter ma vie. »
« Passionné de nature, c’est poussé par mes amis du club photo Diaph30 que j’ai réalisé mon premier livre photo en 2019, « Les oiseaux d’un jardin nîmois. Toutes les photos ont été prises chez moi, 29 compagnons différents illustrent ce premier livre. »
« 1996, je prends conscience que l’on peut détourner facilement un Boeing 747 cargo pour commettre un attentat sur Paris. J’en avise ma hiérarchie qui ne donne pas suite.
1997, je commence l’écriture d’un roman qui envisage le détournement d’un « jumbo-jet » sur le Stade de France, le soir de son inauguration en janvier 1998.
2001 : attentat du World Trade center. Certains de mes amis aviateurs qui connaissaient mon scénario m’en font la remarque.
Quelques années plus tard, mon premier roman « Jeanne & Jeanne » est édité chez Comédia (Christophe L.). Un jumbo-jet va-t-il s’écraser sur Paris ? »
Célia Ibanez
« 2008. Des pages étaient imprimées à l’envers, j’avais fait ça à l’imprimerie de la fac saint Charles à Marseille. Une horreur. Quand je pense à toutes ces adorables personnes qui m’ont acheté de livre… Dieu les bénisse »
Pour celles et ceux qui découvrent l’édition et ses labyrinthes, nous vous invitions à lire notre article : Comment publier son premier roman ?