La question paraît anodine, mais reste le point de départ de l’édition : « Pourquoi se faire publier ? ». En tant qu’auteur.e se faire publier représente une étape conséquente. Découvrez une nouvelle fois, quatre expériences d’auteurs Nombre7, leurs premières rencontres avec l’écriture jusqu’à leurs envies de publications !
« L’écriture est une seconde nature pour moi… j’écris depuis environ mes dix ans ; en gros depuis qu’on m’a diagnostiqué une mauvaise audition. Une façon, sans doute, de pallier ce problème de surdité. Au début, c’était des petits poèmes et puis je me suis inventé quelques histoires, mais étant cataloguée comme nulle en français par mes divers enseignants dans ce domaine, j’ai tout jeté. J’écrivais, juste pour le plaisir peut-être aussi dans le but de communiquer autrement qu’oralement, et je jetais.
Vers mes 18 ans, j’ai recommencé à garder mes écrits. Et puis la vie a suivi son cours, jusqu’au jour où, mes enfants ayant grandi, j’ai entrepris d’écrire autre chose que des poèmes. J’ai écrit un roman d’anticipation, puis une sorte de biographie autour de ma maison d’enfance, puis un conte… sans fin. Par dépit, je me suis lancée dans l’écriture d’un roman policier. Cela a été la révélation. Le texte est parti tout seul et je me suis : pourquoi pas ! C’était il y a 10 ans, un an plus tard paraissait mon premier roman (Un loup dans la Bergerie).
Aujourd’hui j’en suis au 9ème roman policier édité (le 10ème est en prépa), j’ai aussi un conte (qui a trouvé sa fin) en 6 tomes et 2 livres jeunesse. Mes 4 derniers ouvrages sont chez Nombre7 (2 polars et les 2 jeunesse). »
« J’avais commencé à écrire vers 20 ans, un roman policier très noir : Kaleïdonoir. Puis, les enfants, le boulot, le rugby m’avaient éloigné de cette activité. Par contre, je continuais à lire beaucoup. Un jour la bibliothécaire me demande ce que j’avais pensé d’un polar de R.S. , fils de M. S. , célèbre chanteur. J’ai dû lui avouer que je n’avais pas beaucoup aimé. Et le clic dans ma tête, ce que j’avais écrit 30 ans plus tôt, ce n’était pas pire… C’était parti : recherche dans le grenier, mise en forme a l’ordinateur, nouvelle idée pour un autre roman et publication avec un éditeur en ligne. Ce n’est qu’ensuite, pour mon troisième roman que j’ai cherché un accompagnement plus sérieux que j’ai trouvé chez Nombre7. »
« Tout a commencé pour moi avec de la pédagogie, ayant été invitée à partager des expériences tentées avec des enfants. Ce fut d’abord en Éducation Physique et Sportive et Interdisciplinarité, puis chez Hachette en Langue anglaise – « Cup of Tea » (du CP au CM2) pour terminer avec la pédagogie de la découverte active du vocabulaire français, en co-écriture avec un philosophe, Paul AÏM, pour « L’essence des Mots ». Depuis toujours, à titre personnel, j’écrivais de la poésie, en français ou en langues étrangères, mais elle restait confidentielle.
Après mon cancer et ma « croisade médicale victorieuse » de 5 ans et demi, j’ai ressenti le besoin d’aider et de donner du pouvoir d’agir aux malades au long cours, d’où la publication de « La Chevauchée de l’Amazone » chez Nombre7. Enfin, ayant osé lire certains de mes poèmes à la famille et à des amis proches, ils m’ont encouragée à publier pour adoucir un peu la brutalité de l’actualité… J’ai ainsi refait appel à Nombre7 pour la publication de deux recueils de poèmes : « De l’amour singulier aux amours plurielles » et « Enfantinages ».
Plusieurs autres projets sont en gestation dans ma tête dont une très avancée puisqu’il s’agit de la version anglaise de mon roman autobiographique sur le cancer : « The ride of the Amazon »… »
« Pour moi, [écrire est] une raison de dire par mots mes maux, puis plus tard en tant que comédien, pouvoir jouer mes textes et ainsi percevoir les droits d’auteur.
Se faire éditer ? J’ai toujours voulu, du plus loin dont je me souvienne ! Les livres me servent d’outils pour vendre de futurs spectacles. Deux maisons d’éditions. Une dont je ne citerai pas le nom et Nombre7. J’en suis fort satisfait ! Même si les ventes ont du mal, le théâtre est l’enfant pauvre de la littérature et des « intellectuels ». »
1 commentaire
DANIEL MARDON · 26 août 2021 à 10 h 20 min
Même quand on publie chez les plus grands éditeurs à l’étranger, cela fait plaisir de se voir publier dans son pays de naissance… C’est pour faire la pige au proverbe qui dit : « Nul n’est prophète en son pays! » lol
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