Philippe Guillaume
A la manière de Diderot
Philippe Guillaume nous propose un dialogue à la manière de Diderot (Le Neveu de Rameau, Le Rêve d’Alembert), entre deux amis de longue date Philippe et François. L’intérêt intellectuel de leurs échanges va les entraîner sur des pistes originales de réflexions. Ils abordent alors des questions cruciales concernant notre devenir. Ils s’attardent aussi à décrire le plus simplement du monde notre vie de chaque jour. Leur cheminement nous apparaît de ce fait plus proche de nos préoccupations journalières !
Mais très vite l’Auteur nous fait comprendre que notre présent ne peut indéfiniment faire fi du passé. Sortant tous de ce confinement obligé et de cette « mort » sous-jacente, nous devons essayer d’imaginer pour l’avenir de nos enfants un monde comme nous l’avait dit Albert Camus, qui ne « se défasse pas » ! Pour cela, nous aurons besoin d’accéder à une compréhension différente de notre réalité qui assurément n’est plus suffisante pour gérer la complexité de ce XXIe siècle.
L’Auteur nous convie à faire ensemble l’effort nécessaire pour retrouver les fondamentaux, les cadres et les repères qui nous avaient permis jusqu’à lors, et même si le paradis n’a jamais été sur terre, de nous projeter dans l’avenir. Ne pas les respecter, voire même vouloir les ignorer, nous conduira inéluctablement à notre destruction.
Philippe Guillaume est aussi un pianiste virtuose …
A ce propos il aime rappeler cette phrase du scientifique Arnaud Fontanet de l’Institut Pasteur, qui dernièrement pour donner suite aux ravages causés par ce coronavirus, soulignait en guise de mise en garde au, « n’importe quoi » et au, « tout est possible » de nos contemporains : « Laisser les animaux sauvages en liberté. Ne pas consommer leur chair ».
Quand nul ne la regard, la mer n’est plus la mer, elle est ce que nous sommes lorsque nul ne nous voit.
Jules Supervielle
A ces conditions de prises de consciences, et à notre volonté avérée d’atteindre à un second niveau de compréhension, en parallèle à notre réalité quotidienne, l’Auteur essaye alors de nous convaincre que le bonheur pourrait encore exister sur cette planète terre !
Mais, utopie mise à part dit-il, il faudra en plus que nous arrivions à sublimer notre « Faim du monde », en « travaillant » (denkarbeit nous aurait dit Freud) contre ce qui pointe de plus en plus à l’horizon de notre devenir : le bon-heurt dont l’objet serait la mort si nous n’y prenions pas garde !
Philippe Guillaume
Auteur
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