Auteure belge et feel good, Magali Stourme a publié en mai dernier deux romans. Celui qui n’abîmera plus les plantations et Celui qui semait le bonheur. Une lecture familiale idéale pour l’été et une plume fraîche, entrainante et légère !
Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
Le dernier livre que j’ai lu, c’était le 1er juillet, lu en quelques heures tant il était prenant : « La femme muette » de Mathieu Albaïzeta. Paru aux Editions des Lacs, il raconte la descente aux enfers d’une femme face à la violence psychologique de son mari.
Quelles sont vos influences littéraires pour ce roman ?
Depuis que j’ai découvert le type Feel Good, je m’y retrouve clairement. C’était pour moi une évidence d’écrire dans cette veine-là. Permettre au lecteur de s’évader, de rire, d’avoir parfois les larmes aux yeux, souvent insufflées par de la nostalgie, et qui se lit facilement.
Piochez-vous parmi des éléments biographiques lorsque vous écrivez ?
Oui, bien sûr. L’inspiration me vient au départ d’une phrase entendue, d’une situation vécue, d’une anecdote racontée par quelqu’un, ou qui m’est arrivée personnellement ou à un proche. Après bien sûr, je modifie la réalité, l’enjolive ou la grossit dans l’absurdité.
Quel personnage vous inspire le plus ? Et oriente-t-il votre écriture ?
Je n’ai pas le sentiment d’être inspirée par un personnage en particulier, mais plutôt par des auteurs contemporains. D’abord Marc Levy et Guillaume Musso qui ont été les premiers dont j’ai collectionné tous les romans. Aujourd’hui Julien Sandrel, Virginie Grimaldi, Aurélie Valognes… Et il est vrai que j’ai beaucoup analysé leurs tournures de phrases, leur habileté à décrire une scène, de construire un dialogue au cours de l’écriture de mon premier roman.
Votre citation favorite ?
J’en ai plusieurs que je note dans un carnet au fil de mes lectures, mais une qui me correspond le plus est tirée du « Livre des Baltimore » de Joël Dicker : « On a qu’une vie Alexandra, une seule petite vie de rien du tout… Rêve et rêve en grand ! Seuls survivent les rêves les plus grands, les autres sont effacés par la pluie et balayés par le vent. »
Comment vous est venue l’idée pour écrire vos deux ouvrages feel good ?
Pendant le premier confinement d’avril 2020, j’ai pris conscience de la richesse qui m’était offerte de passer plus de temps avec mes enfants, alors qu’on vivait toujours tout trop vite. Là j’avais l’occasion de me poser avec eux, et de profiter, en ayant conscience qu’ils ne resteront plus éternellement à la maison étant donné leur âge. De là m’est venue l’idée d’écrire mon premier roman. Il raconte le départ de la maison familiale de l’aîné d’une fratrie. Laissant derrière lui les bêtises et souvenirs joyeux de son enfance.
Le deuxième roman m’a été inspiré en même temps, car il raconte l’histoire du petit frère du premier roman, qui part pour une année d’étude à New York, afin de réaliser son rêve de devenir acteur, qui est également le rêve de mon fils. J’ai donc écrit les deux presque simultanément afin de bien séparer les deux histoires. Ils peuvent donc se lire indépendamment l’un de l’autre. Même si les lire dans l’ordre de parution permet de déjà s’attacher et cerner les caractères des différents protagonistes.
Et si vous deviez décrire votre livre en une phrase ?
Pour le premier, ce serait : Un retour musical, drôle et nostalgique à la fois, dans les années 80/ 90.
Pour le second, ce serait : Quand un gamin de 17 ans à l’humour décoiffant qui débarque à New York parvient à redonner de la joie de vivre à chaque personne qu’il croise malgré ses maladresses, sa naïveté et tout en tendresse.