Nouveau venu dans le sérail de notre Maison d’édition, nous sommes heureux de vous présenter Nicolas et son roman, la Xème symphonie qui nous plonge au cœur de la vie de l’illustre Beethoven ! Vérité, faux semblants, fausses vérités … le lecteur est inviter à démêler le faux du vrai !
Au-delà du roman, nous vous invitons à découvrir Nicolas qui ne pratique pas la langue de bois, surtout lorsqu’il s’agit d’évoquer les grands auteurs à succès et le monde de l’édition parisien !
Bonne lecture !
Olivia Mahieu
Rédactrice web
l’exercice du pitch accrocheur et percutant ?
Le saviez-vous? Karl, le neveu de Beethoven a dérobé plusieurs pages de la Xe symphonie à son oncle alors qu’il était en train de l’écrire…
Le roman est un condensé d’anecdotes historiques et de faits – peut-être – inventés qui s’enchaînent de tel manière que le doute s’installe dans l’esprit. La Xème symphonie de Beethoven mythe ou réalité ? Au lecteur de trancher.
Racontez-nous une anecdote qui mette en avant votre personnalité
La notion de challenge personnel est importante pour moi. Suis-je capable ou non ? Ce défi m’a fait faire bien des choses que je n’aurais jamais faites autrement. C’est ainsi qu’adolescent, assistant à une course à la vachette, je me suis mis au défi de récupérer la cocarde attachée entre les cornes de la bête. J’ai relevé mon propre défi et me suis fait éjecter de l’arène par la vachette.
J’avais gagné mon challenge.
Votre expression favorite ?
C’est une expression patoisante, devise du village dans lequel je passai les vacances pendant l’été en Ariège :
Cap de paou soum de Seich !
Qui veut dire : Je n’ai pas peur, je suis seixois. Je l’utilise pour m’amuser de l’air que prennent les gens quand je leur dis, car bien évidement ils ne comprennent rien et se demandent ce que je peux bien leur raconter.
Une grosse déception littéraire ?
Avoir entrepris la lecture d’un roman, ayant bénéficié d’un prix littéraire connu, qui était d’une nullité complète à mon goût. Ce jour là j’ai compris ce qu’était le sérail parisien.
Une manie, un rituel d’écriture ?
L’envie d’écrire chez moi, peut provenir de la sonorité d’un mot, d’un oxymore, de la couleur d’un personnage, de la lecture d’un journal de voyage. A partir du moment où j’ai ce sentiment de pouvoir faire quelque-chose de la sensation ressentie, je me mets devant ma feuille, j’y jette quelques notes importantes comme par exemple la hiérarchisation des faits ou la description des lieux, peu importe, et la machine démarre. Bien entendu j’ai quand même fait des recherches pour que mon sujet soit crédible.
Écrivez-vous des choses que vous ne montrez à personne ?
Il y a des sujets que j’ai abordés et détruits par la suite sans les avoirs montrés à qui que ce soit. En règle générale ce n’étaient pas des sujets scabreux mais plutôt des ébauches qui finalement ne pouvaient pas avoir de suite. Sinon je n’ai aucune honte à montrer mes écrits, je n’ai rien à cacher. Une histoire est une histoire, qu’elle plaise ou déplaise au lecteur est une autre affaire dès l’instant où il me plaît à moi de la raconter.
Il vaut mieux être un écrivain avec de grandes idées ou un écrivain avec de grandes poches pleines ?
Quand vous rentrez dans un commerce et que l’on vous demande : « Vous voulez le grand modèle ou le petit modèle ? En général la réponse est : «Donnez-moi le moyen». Aussi pour cette question je répondrai dans un premier temps : les deux. Ensuite, comme je n’ai rien contre les grandes idées si elles sont bonnes car il y en a de mauvaises voire même de très mauvaises, je serai favorable à la première partie de votre question, mais aussi comme je n’ai rien contre l’argent, je ne me plaindrai pas de trop en avoir grâce à mes écrits.
Musso ou Levy ?
Ni l’un ni l’autre. Ce sont certes des auteurs à succès et je ne les jalouse pas, nous ne jouons pas dans la même cour. Mais comme tous les auteurs à succès ils peuvent aussi écrire les pires âneries. Ceci ne les empêchera pas de bénéficier de toute la force de frappe de leur éditeur pour écouler le stock de ce qui devraient être des invendus, au détriment d’un talent moins connu mais qui lui, aurait besoin d’un coup de pouce.
Votre rêve littéraire secret et interdit ?
Mon rêve littéraire secret est le sujet de mon prochain ouvrage. On ne dévoile jamais le sujet de son prochain roman. Quant à un rêve littéraire interdit je n’en vois pas, à moins de songer à écrire un livre pornographique, ce qui n’est pas prévu.
Nombre7, par choix ou par dépit ?
Par chance !
Soyons plus sérieux, par choix pour le ressenti que j’ai eu lors de notre rencontre et pour l’orientation de Nombre7 vers les nouvelles technologies de diffusion.
Nicolas Sorine
nicolassorine@hotmail.com
Auteur Nombre7